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Le poisson

Riche en micronutriments essentiels, mettez le poisson au menu trois fois par semaine.

Le poisson

Des protéines bien assimilées

Il existe vingt milles espèces de poissons et deux cents espèces sont pêchées. De quoi varier, sans se lasser, déjeuners et dîners, car le poisson est bon pour la santé.
Ses protéines sont complètes : elles contiennent tous les acides aminés indispensables, comme l'isoleucine ou la valine qui participent à la constitution du muscle, la glutamine qui agit contre la fatigue.
Les poissons renferment jusqu'à 27 g aux 100 g de protéines, soit plus que certaines viandes comme les rognons de bœuf (15 g/100 g) ou le travers de porc (17 g/100 g).
Les poissons les plus protéinés sont le thon (27 g/100 g), la morue salée (25 g/100 g), la roussette (24 g/100 g).

Des minéraux pour les nerfs, les muscles, les os

La teneur en phosphore est élevée : 300 mg/100 g pour le thon, jusqu'à 470 mg/100 g pour la sardine. Associé au calcium, il est indispensable au maintien du capital osseux. Le poisson

fournit de l'iode (moins pour ceux d'eau douce) nécessaire à la fabrication des hormones thyroïdiennes. Ces dernières sont importantes pour le fœtus et au moment de la puberté.

Le rôle du phosphore sur la mémoire n'a jamais été prouvé.

Un grand choix de vitamines 

Le poisson renferme des vitamines B
– la vitamine B6 permet la synthèse des lipides et des protéines, la B12 lutte contre l'anémie – et de la vitamine D, essentielle à l'assimilation du calcium. Son foie renferme de la vitamine A antioxydante, qui serait bénéfique pour les yeux et la peau.

Les oméga 3 protègent le cœur 

Seuls les poissons dits gras sont riches en oméga 3, des acides gras insaturés, protecteurs cardiovasculaires (contrairement aux graisses de la viande, qui sont surtout des acides gras saturés). Ces acides gras insaturés favorisent l'énergie physique, augmentent le tonus psychique, aident à lutter contre le surpoids… Mais ils sont fragiles : ils s'oxydent à l'air et à forte température. Pour les conserver, opter pour les marinades ou la cuisson à la vapeur douce.
Plus le poisson est âgé et de grande taille, plus il en contient. Le plus riche est le maquereau (1,8 g aux 100 g), suivi du hareng et de la sardine (1,3 g). Les espèces sauvages en apportent plus que les poissons d'élevage.

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